Le scrap de Lutine


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Lieu : Région Parisienne, France

30 octobre, 2008

vacances à toulouse - part one

Mesdames et mesdames de la blogosphère, bonsoir.

Je sais que ça fait un moment que j'ai posté par ici, mais je me devais de partager avec vous ce grand moment dans ma vie.

[ceci est un message à caractère humouristique]

Jour 1001

Aujourd'hui, il pleut. Comme hier. Et comme avant-hier. Aujourd'hui encore, il pleut à l'extérieur ET à l'intérieur de ma geôle *pouic ! pouic !*, une sorte de frigidère en pate de gruyère d'environ 25m² (j'ai mesuré avec ma règlette maped de 15 cm). Aujourd'hui donc, évenement providentiel *pouic ! pouic !* : mon geôlier s'est décidé à investir dans un radiateur d'appoint.

Nous voici donc rendu au dreugstôwre (merci de prononcer à l'améwiqueune avec une voix glauque et chamallowiquement génale) ("génal, qui appartient aux joues" [c'était la minute médiadico]) *pouic ! pouic !* (pour ceux qui comprennent pas, "avec des gros chamallows roses et blancs dans les joues quoi) pour quelques menues emplettes. Compte rendu de l'évenement : me voila qui rentre sous la pluie battante (faut bien que le geôlier aille *pouic ! pouic !* gagner sa vie et ramene l'argent à la maison j'ai envie de dire), emmitouflées dans mon écharpe et mon bonnet de grosse laine de yack tricotés par ma grand-mère Bouthanaise, avec mon gros carton de 65 (longueur) par 45 (largeur) par 15 cm (epaisseur) sous *pouic ! pouic !* le bras (à savoir que la taille de mon aiselle au bout de mon majeur fait 48 cm, HA HA ! je vous laisse imaginer la merdâsse) plus une sorte de seau à anses contenant 2 mini *POUIC POUIC POUIC ! * (ouh laaaa, une grosse fuite) bassines dans l'autre main; en rasant les murs de la ville ! de peur de me faire faucher à la dérobée par un malandrin mal attentionné mon précieux instrument *pouic ! pouic !* de chauffe. Le tout, en agréable compagnie de mes socquettes ultra absorbantes en éponge Puma (marque déposée) mi-trempée au niveau des orteils (sinon moins marrant, *bouuuhic ! bouuuhic !* on fait les choses festivement à toulouse) au vu d'un décollement épiphysaire sévère de la semelle de mes amazing boots acheté 20£ à Londres l'an passée. *pouic ! pouic !*

"Oh la, pauvre hère sans cervelle, mais que fais-tu donc avec des socquettes, tu t'es enflammée chanmé, t'a cru que c'était l'été indien ou bien ?" me direz-vous. Et force me sera que d'approuver emplement la réflexion. Misère m'en pris que de ne point prendre avec moi mes suerbes chaussettes de ski en laine polaire bleue et grises avec des pitits noursons dessus, celles que ma môman m'avait acheté pour quand nous partions aux sports d'hiver, du temps où la vie était encore radieuse, l'on pouvait manger de la viande tout les jours, les bananes ne coûtaient pas 4,35 euros le kilo et la bourse de Tokyo ne cloturait pas à 12% de baisse. L'insouciance et les chaussettes noursons étant encore permise en ces temps chaleureux. (elle m'avait pourtant dit "ces chaussettes là, garde les toujours avec toi, quoi qu'il arrive, elles pouront toujours te sortir du pétrin!"...)

Mais point n'est l'objet de ce qui nous interesse aujourd'hui (vous noterez que les fuites se sont point arrêtées mais que j'ai simplement arrêté de les retranscrire pour plus de fluidité dans la lecture, NDLR).

Et quid des bottes à semelles percées, voyons, quelle drôle d'idée ! Oui mais voila, moi je suis une fille rigolote, que voulez vous ! Et j'ai envie de vous dire qu'on sait pas qu'on a les chaussures qui fuient tant qu'on a pas mis les 2 pieds dans le plat... en l'occurence ici plutôt dans la flaque. Et puis c'était ça ou mes ballerines, alors à choisir ...

Et puis surtout moi, on m'avait dit que dans le sud, il faisait beau. Ben jvais vous dire, la vérité vraie, c'est que dans le sud, c'est comme partout pareil : il pleut et il caille sa mère, alors c'est bien la peine de nous bassiner avec la Bretagne j'ai envie de vous dire. Au moins à Paris on a au moins l'honnêté honnête de prévenir. Non, vraiment, y'a pas à dire, tout part en sucette, on peut plus se fier à rien. La crise elle est pas que monétaire, elle est totale...

Et encore, je vous fais grace du moment fatidique du passage en crabe dans les escaliers en colimaçon de 50 cm de largeur pour arriver au 4ème, avec le carton qui rapait les murs.

Conclusion de la matinée : j'ai mal au biceps, j'ai les orteils congélifiés, j'ai pas de grand-mère bouthanaise et je me les pèlent grave car depuis 1 heure 43 minutes je tape ce con de billet au lieu d'aller brancher le radiateur. Vive Internet, vive les yaks et vive Denis Brogniart.

Maintenant je vous laisse, je vais aller m'acheter une paire de bottes en plastique recyclé et un ciré jaune. A bientôt pour de nouvelles aventures trépidantes ! WOUHOU ! .............. hum °_°

En vous remerciant,

A bientot !



ps : il parait que la CAMIF a déposé le bilan. Plus de doutes permis, c'est vaiment la merde.

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